piratage

Le piratage informatique désigne toute action visant à accéder, modifier ou perturber un système informatique sans autorisation. Il peut prendre plusieurs formes :

Phishing : L’escroquerie par e-mail sournoise

Le phishing, ou hameçonnage, est l’une des formes les plus répandues de cybercriminalité. Il consiste à piéger une personne en se faisant passer pour un tiers de confiance (banque, administration, entreprise…) afin de lui soutirer des informations sensibles : mots de passe, coordonnées bancaires, ou accès à des systèmes.

En 2025, on estime que plus de 3,4 milliards d’e-mails de phishing sont envoyés chaque jour dans le monde. Si le volume global a légèrement diminué, les attaques sont devenues plus ciblées et sophistiquées, notamment grâce à l’usage de l’intelligence artificielle générative. Le secteur de l’éducation a connu une hausse de 224 % des attaques en un an, et les escroqueries par faux supports techniques ou offres d’emploi ont dépassé les 159 millions de tentatives. Le coût moyen d’une violation liée au phishing atteint désormais 4,88 millions de dollars.

  Prévention :

Ne cliquez pas sur des liens suspects. Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. Survolez les liens pour voir l’URL réelle avant de cliquer.
Vérifiez l’expéditeur. Vérifiez soigneusement l’adresse e-mail pour détecter des fautes de frappe ou un formatage étrange.
Activez l’authentification à deux facteurs (2FA). Cela ajoute une couche de sécurité supplémentaire à vos comptes.

Malware : Le virus numérique

Le malware, ou logiciel malveillant, est l’un des outils les plus redoutés de la cybercriminalité moderne. Il regroupe un large éventail de programmes conçus pour infiltrer, endommager ou prendre le contrôle d’un système informatique sans le consentement de l’utilisateur : virus, chevaux de Troie, ransomwares, spywares, ou encore cryptojackers. En 2025, on estime que 560 000 nouvelles menaces de malware sont détectées chaque jour dans le monde. Le nombre total de programmes malveillants actifs dépasse désormais 1 milliard, et les attaques ciblent aussi bien les particuliers que les entreprises, les hôpitaux ou les infrastructures critiques.

Les cybercriminels exploitent l’intelligence artificielle, les failles zero-day et les techniques d’ingénierie sociale pour contourner les défenses traditionnelles. Le ransomware reste l’arme favorite, avec 4 entreprises touchées chaque minute, provoquant des interruptions majeures et des pertes financières considérables. Les infections sur mobile explosent, notamment sur Android, 50 fois plus vulnérable qu’iOS. Le coût global de la cybercriminalité, largement alimenté par les malwares, devrait dépasser 10 500 milliards de dollars par an d’ici fin 2025.

 Prévention :

Gardez votre logiciel à jour. Cela corrige les failles de sécurité que les hackers peuvent exploiter.
Utilisez un programme antivirus réputé. Des analyses régulières peuvent détecter et supprimer les malwares.
Soyez prudent avec les téléchargements. Ne téléchargez des logiciels que depuis des sources fiables.

Injection SQL : Attaques de bases de données

L’injection SQL, c’est quoi ? Imagine un formulaire sur un site web, comme une case où tu tapes ton nom d’utilisateur ou ton mot de passe. Si ce formulaire est mal protégé, un pirate peut y insérer du code malicieux au lieu de simples informations. Ce code peut alors tromper le site et lui faire révéler des données confidentielles, ou même les modifier ou les effacer. C’est ce qu’on appelle une injection SQL.

Pourquoi c’est dangereux ? Grâce à cette faille, un attaquant peut accéder à une base de données entière : noms, adresses, mots de passe, parfois même des informations bancaires. Des entreprises, des écoles ou des hôpitaux peuvent en être victimes, et les conséquences peuvent être graves : vols de données, pertes financières, et atteinte à la réputation.

À quel point c’est fréquent ? Même en 2025, cette faille est encore présente sur de nombreux sites. C’est un peu comme laisser une porte entrouverte sans s’en rendre compte : les outils des hackers peuvent tester des milliers de portes en quelques minutes.

Prévention : 

Pour les développeurs, il existe des techniques simples pour éviter ce genre de problème. Mais pour les utilisateurs comme toi et moi, le mieux, c’est de se méfier des sites suspects, ne jamais cliquer sur des liens douteux, et garder ses mots de passe uniques et sécurisés.

Attaques par déni de service (DoS) : Le bouchon numérique

Les attaques DoS, c’est quoi ? Ce sont des attaques qui visent à rendre un site ou un service en ligne indisponible. Comment ? En l’inondant de requêtes, comme si des milliers de personnes essayaient de se connecter en même temps. Le serveur finit par saturer… et tout le monde est bloqué.

Comment ça fonctionne ? Un pirate utilise souvent un réseau d’ordinateurs infectés (appelé botnet) pour envoyer un énorme volume de trafic vers une cible. Résultat : le site ralentit, plante, ou devient totalement inaccessible. C’est comme si on bloquait l’entrée d’un magasin avec une foule de faux clients.

Et en 2025, c’est toujours d’actualité ? Plus que jamais. Rien qu’au premier trimestre 2025, plus de 20,5 millions d’attaques DoS ont été bloquées, soit une hausse de 358 % par rapport à l’année précédente. Certaines attaques ont atteint des records : jusqu’à 6,5 térabits par seconde ou 4,8 milliards de paquets par seconde, des chiffres jamais vus auparavant.

Pourquoi c’est un problème ? Ces attaques peuvent paralyser des sites web, des services bancaires, des hôpitaux ou même des infrastructures critiques. Elles coûtent cher, provoquent des pertes de revenus, et peuvent servir de diversion pour d’autres attaques plus discrètes.

Prévention :

Cela est généralement géré par les administrateurs de sites Web utilisant des choses comme des pare-feu et des services de protection DDoS. C’est moins une question de prévention individuelle et plus une question de sécurité robuste des serveurs.

Attaques de l’homme du milieu : L’écouteur(ou Man-in-the-Middle, MITM) 

Les attaques de l’homme du milieu, c’est quoi ? C’est quand un pirate s’intercale entre deux personnes ou systèmes qui pensent communiquer directement entre eux. Il espionne, intercepte ou modifie les échanges sans que personne ne s’en rende compte. C’est un peu comme si tu envoyais une lettre à un ami, mais qu’un inconnu l’ouvrait, la lisait, et la réécrivait avant qu’elle n’arrive.

Comment ça fonctionne ? Ces attaques se produisent souvent sur des réseaux Wi-Fi publics non sécurisés. Le pirate peut alors capter ce que tu envoies : identifiants, mots de passe, infos bancaires… Il peut aussi rediriger ton trafic vers un faux site qui ressemble au vrai, pour te piéger.

Et en 2025, c’est encore un vrai danger ? Oui, et même plus qu’avant. Environ 19 % des attaques réussies sont des attaques de type MITM. Elles représentent 35 % des exploitations de failles sur les réseaux Wi-Fi publics. Et chaque mois, plus d’un million de mots de passe sont compromis à cause de ce type d’attaque. Les pirates ciblent aussi les applications mobiles, les services cloud, et même les connexions protégées par double authentification.

Pourquoi c’est un problème ? Parce que c’est discret, difficile à détecter, et très efficace. Les entreprises, les particuliers, les services publics… tout le monde peut être visé. Et les conséquences vont du vol de données personnelles à l’usurpation d’identité ou à la fraude bancaire.

 Prévention :

Utilisez un VPN (réseau privé virtuel). Cela crypte votre trafic Internet, rendant beaucoup plus difficile l’interception par des hackers.
Connectez-vous uniquement à des réseaux Wi-Fi sécurisés. Évitez le Wi-Fi public sauf si c’est absolument nécessaire.